Dans les coulisses de la superproduction de Harbin : Au cœur des combats pour l’indépendance de Corée

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Le film historique Harbin promet de nous plonger avec brio et émotions dans la Corée du début du 20ème siècle, où les activistes se battaient contre l’oppression japonaise et pour l’indépendance du pays. Hyun Bin y interprète Ahn Jung-Geun, célèbre lieutenant général à la tête de la résistance coréenne. L’intrigue se déroule en 1909, où lui et ses acolytes préparent une attaque à Harbin en Chine et assassine le tout premier Premier ministre du Japon, et résident général de Corée.

Promettant un visuel époustouflant et une histoire bouleversante, Harbin met également en vedette, aux côtés du superbe Hyun Bin, les excellents acteurs Lee Dong-Wook (interprétant le rôle fictif de Lee Chang-Seop, un combattant pour l’indépendance), et Park Jung-Min (dans le rôle de Woo Deok-Sun, réel combattant pour la liberté de la Corée), entre autre.

 

Lee Dong-Wook dans Harbin. CJ Entertainment

Lee Dong-Wook dans Harbin. CJ Entertainment

Une approche revisitée

Bien qu’un film retraçant la lutte contre la colonisation japonaise ne soit pas une idée nouvelle en Corée, le réalisateur Woo Min-Ho (Inside Men, The Man Standing Next) explique, lors d’une conférence de presse mercredi à Séoul, que Harbin adopte une nouvelle approche :  A la place de dépeindre le personnage de Ahn Jung-Geun en martyr et «simple» activiste, il se dévoile plutôt comme un leader déterminé à atteindre ses buts en tant que dirigeant de l’armée de Corée pour l’indépendance.

Un projet et un rôle aux défis importants

Hyun Bin dans Harbin. CJ Entertainment

Hyun Bin dans Harbin. CJ Entertainment

L’acteur Hyun Bin raconte à quel point accepter ce rôle était aussi accepter une importante mission : « Jouer un personnage réel représente une pression et une responsabilité immense. D’un autre côté, j’étais très reconnaissant de pouvoir interpréter un personnage aussi significatif de notre histoire, qui m’a touché et influencé par sa sincérité, énergie et passion. Lors du tournage, j’ai mis tous mes efforts dans chaque mouvement, répliques et scènes que je faisais, en collaboration étroite avec le réalisateur, pour correctement faire revivre Ahn Jung-Geun à l’écran.»

Woo Min-Ho, dont Harbin signe d’ailleurs le retour au genre historique du réalisateur au cinéma, explique son attachement à ce personnage singulier et ses alliés: « Le général Ahn Jung-Geun et l’esprit des combattants indépendants m’ont profondément touché le cœur. En réalité, j’avais le pressentiment que Harbin serait probablement le projet le plus difficile que j’aurais pu faire jusque-là, mais je souhaitais relever ce défi. »

Harbin. CJ Entertainment

Harbin. CJ Entertainment

Conditions intenses de tournage

Filmé en Lettonie, Mongolie et Corée, l’équipe du film a parfois dû face à des situations extrêmes. Lors de cette même conférence de presse, le réalisateur met notamment en avant les difficultés et la fatigue ressenties, rien qu’en essayant de parvenir jusqu’au lieu de tournage. Ce trajet aurait en effet nécessité environ trois jours de voyage une fois arrivés en Mongolie, sur des routes irrégulières et non pavées.

Lee Dong-Wook dans Harbin. CJ Entertainment

Lee Dong-Wook dans Harbin. CJ Entertainment

« Ensuite, pendant le tournage, les températures sont parfois descendues jusqu’à -40 degrés Celsius. Mais il semblait juste pour nous de ne pas se sentir comfortable. Car même si ces conditions ne sont probablement pas encore comparables à ce que ces combattants ont réellement eu à endurer, nous devions faire l’expérience des endroits reculés et du vaste territoire pour tenter de comprendre ne serait-ce qu’une fraction de leurs efforts, difficultés et états d’esprits » a expliqué le réalisateur.

Harbin. CJ Entertainment

Harbin. CJ Entertainment

Une haute qualité de production

Avec un budget d’environ 30 milliard de won (soit presque 21 millions d’euros), l’équipe du film promet un spectacle digne de ce nom au cinéma, avec des effets sonores à la pointe, des acteurs au sommet de leurs jeux, une bande son poignante (par le London Symphony Orchestra, enregistrée aux légendaires Abbey Road Studios) et une cinématographie de grande qualité, avec aux commandes de cette dernière le célèbre Hong Kyung-Po. On lui doit notamment le film culte Parasite de Bong Joon-Ho, ou encore Snowpiercer, de ce même réalisateur. Harbin semble en effet mettre en avant les décors hostiles et arides dans lesquels les personnages évoluent, qui se rapprochent au plus près de ce que les vrais combattants ont pu connaitre.

C’est avec impatience que nous attendons de découvrir Harbin sur grands écrans, le film ayant une sortie prévue à Noël dans les salles coréennes !

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