Le service militaire obligatoire: les voix des jeunes hommes coréens

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Le service militaire obligatoire occupe une place importante dans la vie de tous les jeunes hommes coréens. Ceux-ci sont appelés à servir entre 18 et 28 ans pour une période de 21 à 36 mois. Pour beaucoup, c’est un moment difficile où leur force, à la fois physique et mentale, est constamment mise à l’épreuve.

Pour rédiger cet article, j’ai passé du temps avec deux jeunes Coréens : Ki-Hoon, 24 ans, qui a fini son service il y a deux ans ; et Seung-Ju, 19 ans, qui s’engage dans tout juste trois semaines au moment de la rédaction. À travers leurs témoignages, je voulais que mes lecteurs découvrent les sentiments que cela procure d’être appelé à servir son pays, ce que pensent et ressentent ces jeunes hommes avant leur départ, ainsi que leurs expériences à l’armée et à leur retour à la « vie réelle » après leur service. Le tout, soutenu par des interviews déjà réalisées d’autres ex-soldats. Tout au long de nos discussions, nous avons également eu l’occasion d’évoquer la relation entre les deux Corées et des polémiques au sujet de l’armée : des questions sensibles au pays du matin calme, qui divisent l’opinion publique.

Photo de Bumbleedee sur Dreamstime, libre de droits

Même si les Coréens peuvent s’engager entre 18 et 28 ans, la majorité d’entre eux décide de faire leur service militaire au début de la vingtaine, après une ou deux années d’études.

« Je dois interrompre mon cursus. D’autres doivent mettre leur carrière en suspens. Mais d’un autre côté, le terme “interrompre” n’est pas exact, puisque nous savons que nous devons le faire. Alors on se prépare à l’avance, on “inclut” l’armée dans nos plans, on s’organise en prenant en compte notre service : ce que l’on doit faire avant, et ce que l’on doit faire après », a expliqué Seung-Ju.

« Avant d’aller à l’armée, j’avais fait tout ce que j’avais prévu. J’étais content et prêt à partir », a ajouté Ki-Hoon.

Soldat coréen avec le sac à dos de service de l’armée. Photo par Glowonconcept sur Dreamstime, libre de droits

La durée du service militaire dépend de la branche de l’armée dans laquelle ils se trouvent et de la nature de leur service : actif ou non actif. Le service dans l’armée de terre et dans la marine dure 21 mois, contre 23 mois dans les corps des marines, et 24 mois dans l’armée de l’air. Ces quatre branches sont considérées comme un « service actif », et tout homme en bonne santé physique est tenu d’y servir. En revanche, ceux qui ne sont pas en bonne santé doivent effectuer un service non actif, c’est-à-dire travailler dans le domaine social ou d’autres services au nom du gouvernement. Les Coréens atteints de maladies invalidantes comme le diabète peuvent être exemptés de service militaire. Ceux qui ont une double nationalité doivent en choisir une avant leur 18ème anniversaire, et n’auront pas à effectuer leur service militaire s’ils choisissent de renoncer à leur nationalité coréenne. Tout homme qui ne remplit pas ces conditions et tente d’éviter le service sera condamné à une peine de prison.

Photo par Bumbleedee sur Dreamstime

Lorsqu’un jeune homme atteint l’âge requis, il reçoit une lettre ou un message qui l’appelle à s’inscrire et à s’enrôler sur un site internet. Je me suis demandé ce que l’on pouvait ressentir après avoir été appelé sous les drapeaux, quand vient le moment de partir, surtout dans le cas de quelqu’un comme Seung-Ju, qui ne s’intéresse pas particulièrement à l’armée ou au sport, et qui devra y passer deux ans. « Je suis anxieux. C’est le mot : anxieux. » C’est ce que le jeune homme m’a immédiatement répondu. Et c’est compréhensible. Ce que l’on entend à propos du service militaire peut en effet être inquiétant. Il poursuit : « À la télé, on nous parle des gens qui désertent. On entend aussi ceux qui reviennent de l’armée dire qu’on est obligé de vivre avec des gens bizarres et méchants, du genre à faire partie de gangs, à fumer beaucoup et à avoir mauvaise réputation. Mais le pire, ce sont les supérieurs qui nous obligent à faire toutes sortes de choses. » Ce type d’intimidation peut être grave, les supérieurs « déterrant des insectes et vous forcant à les manger », a déclaré Kim Kyung-Hyup dans une interview pour A Geek in Korea après avoir servi dans la marine. « Et si vous devez travailler la nuit avec des seniors pourris, ils peuvent vous battre. Il y avait toujours un salaud de ce genre. »

Ki-Hoon a alors mentionné que le plus dur pour lui avait été d’obéir aux « ordres » de ses supérieurs.

En réalité, au cours du service militaire, la force physique et mentale de ces jeunes hommes est testée de nombreuses façons, ils sont poussés dans leurs retranchements. « Dès que vous mettez les pieds dans le camp d’entraînement, vous rencontrez ces formateurs qui vous entraîneront pendant cinq semaines. Ils font tout pour vous intimider, vous faire peur, afin de faire de vous un soldat. C’est très intense. Vous ne pouvez faire que ce qu’on vous a ordonné de faire, rien d’autre. », a expliqué Gene Kim à Goyang TV. « Après ces cinq semaines d’entraînement, vous êtes transféré dans votre bataillon, qui sera votre chez vous jusqu’à la fin de votre service. »

Fantassins sud-coréens lotrs d’un exercise militaire. Photo par Kamchai Charoenpongcha sur Dreamstime, libre de droits

Les jeunes hommes peuvent inévitablement s’attendre à des entraînements difficiles. Ki-Hoon m’a parlé des plus mémorables : « Nous avons dû faire une longue marche de nuit. Beaucoup ont échoué la mission et se sont blessés. On a aussi participé à une simulation de guerre avec de fausses bombes et armes à feu. Bien sûr, on a aussi appris à en utiliser des vraies. »

Gene Kim, toujours pour Goyang TV, a décrit l’entraînement éprouvant qui consiste à se protéger d’une attaque chimique. Le groupe de soldats devait entrer dans une pièce remplie de gaz, et une fois à l’intérieur, devaient retirer leurs masques à gaz. « Ça n’a pas d’effets sur le long terme, mais toutes les parties de notre corps qui y étaient exposées faisaient un mal de chien. On s’agrippait les uns aux autres, on se roulait par terre. Il y en a même un qui a couru jusqu’à la porte pour essayer de sortir, mais un garde était là pour l’en empêcher », a-t-il raconté. Dans la marine, considérée comme le service le plus éprouvant, les soldats peuvent s’attendre au « douze kilomètres de port de tête » : dans le cadre d’un entraînement à l’atterrissage secret, à l’infiltration et aux missions de reconnaissance, six hommes doivent parcourir douze kilomètres en portant un IBS (petit bateau gonflable) sur leurs têtes. « Si vous ne l’avez jamais fait, vous ne pouvez même pas imaginer à quel point c’est douloureux », a déclaré Kim Kyung-Hyup à A Geek in Korea.

Fantassin sud-coréen durant un exercice militaire. Photo par Kamchai Charoenpongcha sur Dreamstime

Je voulais savoir si, malgré le niveau de difficulté de l’entraînement et la durée de leur service militaire, ces jeunes hommes étaient fiers de servir leur pays. En Corée, les deux objectifs officiels du service militaire obligatoire sont la sécurité nationale et la construction de la nation. Il est censé renforcer le lien de ces jeunes hommes avec leur population et société. En d’autres termes, renforcer le patriotisme.

« Oui, c’est ce qu’ils disent, mais la plupart d’entre nous n’est pas très enthousiaste à l’idée d’effectuer son service militaire, parce que nous y sommes forcés. Personnellement, j’ai l’impression que je vais avoir gâché deux années de ma vie, un temps que j’aurais pu passer à l’université. Mais c’est comme ça », explique Seung-Ju.

« Je n’ai pas rencontré une seule personne qui avait vraiment envie d’être là. Vous viviez votre vie, librement, et tout d’un coup, vous vous retrouvez isolé du reste de la société. Et vous sacrifiez deux ans de votre jeunesse pour votre pays », a déclaré Gene Kim dans la même interview.

« Je ne me sentais pas particulièrement « fier de servir mon pays », ça me paraissait juste normal puisque c’est une obligation pour nous », a ajouté Ki-Hoon.

Le premier congé pour service militaire de Ki-Hoon. Photo par Ki-Hoon, libre de droits

Cependant, même si la totale obligation de réaliser son service militaire semble être la raison principale de la réticence des hommes à y aller, leur perception peut changer au cours des deux ans, et en particulier à leur sortie. Ki-Hoon a raconté : « Tous les jours, je jouais au foot avec les autres, et c’est un des meilleurs souvenirs que j’en ai gardé. Je me suis fait des amis avec qui j’ai gardé contact. Le service militaire a également eu un impact positif sur ma santé : c’était équilibré, strict, il fallait beaucoup de discipline. Seul, j’ai du mal à être discipliné. Par moments, ça me manque d’être à l’armée. »  

« On se sent reconnaissant envers nos parents, et on a l’impression d’avoir aidé la société coréenne. On se plaint d’avoir perdu deux ans de notre vie à faire un travail ingrat, mais on y gagne en maturité. », a ajouté Kim Kyung-Hyup à A Geek in Korea

Il est indéniable que le service militaire a le pouvoir de changer un homme. Ces deux années d’entraînement intense, de discipline et de vie en communauté permettent à chacun de tirer de nombreuses leçons qui lui serviront à l’avenir. « Après mon service, j’avais le sentiment de pouvoir accomplir tout ce que je voulais. Ça a fait de moi une meilleure personne. J’ai beaucoup gagné en patience, et ma forme physique aussi s’est améliorée. Je pense qu’il y a beaucoup à apprendre à l’armée », explique Ki-Hoon avec conviction.

Ki-Hoon et ses collègues après une compétition de football militaire. Photo par Ki-Hoon, libre de droits

Pendant leur service, les soldats entendent énormément parler de la Corée du Nord. En effet, la guerre de Corée (1950-1953), qui a divisé le pays en deux, n’a jamais abouti à un traité mais à un simple cessez-le-feu. Techniquement, la guerre n’est pas finie et la menace d’une reprise du conflit est bien présente. L’un des objectifs du service militaire obligatoire est que l’idée de sécurité nationale soit bien ancrée dans l’esprit des jeunes Coréens lorsqu’ils le terminent.

« Du début à la fin du service, on entend beaucoup les représentants de l’armée parler de la Corée du Nord. Ils désignent l’armée nord-coréenne comme notre ennemi. C’est là que j’ai appris qu’elle avait envahi la Corée du Sud plusieurs fois, même après la trêve. Je suis à présent convaincu qu’ils ont la capacité et la volonté d’infliger des dégâts importants à la société sud-coréenne. Il y a toujours un risque que les Nord-Coréens nous envahissent et c’est à cela que nous prépare le service militaire », explique Gene Kim dans son interview.

« Nous devons effectuer notre service pour nous préparer à la guerre. Moi par exemple, j’habite à deux heures de la frontière nord-coréenne. Ça peut être dangereux. Il est important de pouvoir protéger notre pays, de protéger nos proches si la guerre en venait à reprendre », m’a dit Ki-Hoon.

« C’est assez égoïste, mais d’une certaine manière, j’aimerais que le service militaire soit basé sur le volontariat, pour que je puisse choisir si je veux y aller ou non. Mais en même temps, je pense aussi qu’il devrait rester obligatoire car nous devons pouvoir faire face aux puissantes armées voisines. En plus, le taux de natalité en Corée est très faible, donc il y a moins d’hommes à envoyer à l’armée. Si, en plus de ça, c’était basé sur le volontariat, je pense qu’on n’aurait pas assez de soldats», a ajouté Seung-Ju.

Mémorial de la Guerre de Corée à Séoul. Photo de Sebastian Czapnik sur Dreamstime, libre de droits

Le débat sur le caractère obligatoire du service militaire fait rage dans le pays. « C’est un débat émotionnel et entaché par la rhétorique nationale et les idéologies politiques », a déclaré le journalise Jeffrey Robertson.

D’un côté, certains affirment qu’il s’agit d’un rempart essentiel face à une invasion potentielle de la Corée du Nord. Ils disent que le service permet de renforcer la fierté nationale, la hiérarchie et les liens sociaux, tout en protégeant les traditions et la société coréennes. Enfin, beaucoup disent qu’il s’agit de « faire des garçons des hommes » en leur apprenant à survivre dans l’environnement hautement compétitif du monde professionnel coréen. L’acteur Park Eun-Seok, qui est arrivé en Corée à 22 ans (ses parents sont Coréens mais lui a grandi aux États-Unis), a déclaré que le service militaire lui a permis d’en apprendre beaucoup sur les modes de vie, les traditions et la culture des Coréens.

Ceux qui s’opposent au service militaire obligatoire affirment que celui-ci représente un obstacle majeur à l’évolution de la société coréenne : selon eux, le service ne prend pas en compte des facteurs importants tels que la diversité et l’inclusion, et ne fait que renforcer l’écart hommes-femmes. Les femmes n’ont pas de service à effectuer et ne doivent donc pas interrompre leurs études ou leur carrière, ce qui peut être vu comme une injustice.

La question du service militaire obligatoire chez les femmes est un sujet récurrent et sensible. Seung-Ju m’a fait part de son opinion à ce sujet : « Il est vrai que le débat est intense en ce moment. J’ai l’impression que de plus en plus d’hommes se plaignent que les femmes n’aient pas à y aller, en particulier depuis le début du mouvement féministe MeToo. J’en ai entendu certains dire qu’elles devraient y aller aussi, pour l’égalité des sexes. Personnellement, je n’ai pas vraiment d’opinion, mais étant donné que le taux de natalité est actuellement très faible en Corée et qu’il y a moins d’hommes à y envoyer, peut-être que les femmes devraient aussi y aller. Mais si c’était le cas, il faudrait sûrement construire des bases militaires pour les femmes, parce que des bases mixtes poseraient des problèmes. Et j’imagine que ça coûterait cher de faire ça. »

La question du service militaire obligatoire en Corée du Sud est un sujet sensible, et il n’est pas facile de trouver des solutions. La conscription pourrait se poursuivre jusqu’à ce que les relations entre la Corée du Nord et du Sud s’améliorent, ou alors jusqu’à ce que des changements soient apportés à la manière dont le service militaire est mis en œuvre.

Dog tags avec les drapeaux de la Corée du Sud et de la Corée du Nord. Photo de Ruletkka sur Dreamstime, libre de droits

D’autres polémiques ont éclaté, en particulier depuis le début des années 2000, à l’encontre des célébrités coréennes. Certains musiciens, ainsi que les athlètes ayant obtenu des médailles aux Jeux Olympiques ou une médaille d’or aux Jeux asiatiques, sont exemptés du service actif. À la place, ils doivent d’abord suivre quatre semaines d’entraînement militaire de base, puis, 42 mois plus tard (afin qu’ils puissent poursuivre leur carrière), sont tenus à participer à quelques jours d’entraînement une fois par an pendant 6 années consécutives. Cependant, le footballeur Son Heung-Min des Tottenham Spurs a reçu une exemption complète de service actif en 2018 après que la Corée du Sud a obtenu la médaille d’or aux Jeux asiatiques. Cela a donné lieu à un débat déchaîné, avec certains qui affirmaient que si les musiciens et athlètes pouvaient être exemptés, alors il devrait en être de même pour les stars de K-pop et les acteurs les plus populaires. D’autres, en revanche, pensent qu’il ne devrait y avoir aucune exemption, que tout le monde devrait être traité de la même façon.

Mais récemment, en novembre 2020, une nouvelle loi a vu le jour. Celle-ci, surnommée « la loi BTS », permet aux stars de K-pop ayant reçu des médailles de la part du gouvernement pour avoir contribué à répandre l’influence internationale de la culture coréenne de reporter leur service militaire jusqu’à l’âge de 30 ans. Cette révision de la loi était due au succès planétaire du groupe BTS, et au fait que Jin, le membre le plus âgé du groupe, allait avoir 28 ans à la fin 2020. Si la loi n’avait pas été adoptée, la star aurait dû interrompre sa carrière en plein essor pour aller effectuer son service militaire. Le groupe BTS n’aurait pas été au complet, et les autres membres auraient dû faire de même peu de temps après. Les fans se réjouissent, mais une fois de plus, l’opinion publique quant à « l’équité » de cette loi est divisée. Cependant, Seung-Ju a révélé la chose suivante : « Au début, j’étais contre. Après tout, ce sont des hommes et ils sont coréens, donc ils devraient effectuer leur service comme tout le monde. Mais j’ai changé d’avis. Ils contribuent fortement à promouvoir la Corée. J’ai vécu deux ans en Nouvelle-Zélande, et avant BTS, personne ne connaissait la Corée, tout le monde s’en fichait. Je pense donc qu’ils ont le droit d’être exemptés. »

Ki-Hoon a ajouté : « Je suis tout à fait d’accord que des stars telles que les BTS devraient avoir le privilège d’être exemptées. Elles le méritent car elles contribuent fortement à l’amélioration de la Corée. Je pense que l’on peut servir son pays de bien d’autres façons qu’en portant une arme. »

Couverture de l’album Butter de BTS. Big Hit Entertainment

En effet, « la contribution des BTS à la culture et à l’économie de la Corée du Sud est immense. Ils font salle comble dans les stades du monde entier et stimulent les exportations de produits coréens », a souligné le journaliste Kwon Junhyup.

Quant aux acteurs, aucun privilège ne leur a encore été accordé. « Je ne vois pas pourquoi, tant qu’ils font la promotion de la culture coréenne à l’international, et qu’ils sont célèbres à l’étranger », a confié Seung-Ju.

« Encore une fois, s’ils mettent notre pays en valeur, je suis pour. Mais ce serait bien de passer par un vote”, a suggéré Ki-Hoon.

Le service militaire obligatoire en Corée est source de nombreuses polémiques, toutes délicates à résoudre. Les jeunes coréens font leur service pendant environ deux ans afin de remplir leur devoir national. Ils s’attendent à des entraînements éprouvants et un traitement sévère (de la part de leurs supérieurs et autres responsables de l’armée) qui auront pour but de tester leur force mentale et physique. Cela fait partie de leur vie, c’est pour eux une étape et une expérience importantes. Même si la plupart d’entre eux semblent réticents à l’idée d’y aller au début, ils y vivent des moments inoubliables, c’est une expérience qui les change en tant qu’hommes. D’ici la fin de leur service, la menace de la Corée du Nord devient une réalité claire dans leur esprit, et il me semble que cela renforce vraiment leur sentiment de patriotisme, de fraternité et de sécurité nationale. Dans une certaine mesure, cela les aide donc à se reconnecter avec leur peuple et leur société.

Mon exploration du service militaire en Corée a été enrichissante et j’ai pu en tirer de nombreuses leçons. Seung-Ju, comme beaucoup de ses concitoyens, part bientôt et me racontera, en cours de route, sa vie à l’armée, tout comme l’a fait Ki-Hoon. Cela promet d’être une expérience particulière et je l’attends avec impatience.

Après le centre de formations des recrues de l’armée, Ki-Hoon a remporté un prix pour ses excellentes performances parmi ses collègues militaires. Photo par Ki-Hoon, libre de droits

Marion Pichardie

Fondatrice de Bokjoo Nabi

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